« Tout juste 19 ans » en Italie. Je porte un de ces tee-shirts psychédéliques, faits maison, que l’on plongeait dans les lessiveuses, en protégeant de la teinture certaines parties, nouées par un cordon. Hébergé chez un couple d’amis en avril 71, je reviens d’une balade dans le centre historique de Florence et je suis tout hilare d’être tombé par hasard sur l’Allemande Judith, mon premier amour. Au grand dam de sa mère qui voyait d’un mauvais oeil sa romance (très platonique) avec le « hippy » rêveur que j’étais. Rappelons qu’à cette époque de libération sexuelle, la majorité était encore fixée à 21 ans. |