La maquette de pochette d’un album « collector », sorti en 1995 (à un seul exemplaire !). Christophe Guillot, pianiste très branché sur le courant acid-jazz, m’avait enregistré des grooves en play-back sur lesquels je disais, plus que je ne chantais, des textes suburbains. À cette époque j’écrivais également un projet de film sur les muralistes, soucieux de populariser les graffiti-artistes, tels AOne ou JonOne. Ayant sympathisé avec Darco Gellert, graffeur transfuge des BBC, je lui avais demandé de me dessiner une pochette. Plus tard, cet artiste franco-allemand m’a montré une photo d’un mur en Australie où il avait reproduit, à la bombe aérosol, sa maquette en grand format. Quant au disque, je ne l’ai pas fait presser à partir du moment où un décisionnaire de Virgin m’avait conseillé de « laisser le rap aux jeunes » ; et ce même s’il trouvait, personnellement, le résultat musical plutôt intéressant. Déjà, le jeunisme frappait dès la quarantaine…

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