Une mélodie toute nue

Un soleil d’avril dans les rues

Sur l’agenda «Saint-Isidore»

Et ton enfant qui dort encore

Seul il voyage vers les étoiles

Dans l’espace intersidéral

Il se balade dans l’infini

En visitant les galaxies

La ville embellit comme toi

Ma belle endormie dans tes bois

L’odeur de la rue matinale

Et les nouvelles dans le journal

Tiens un nouveau vol orbital

Nouveau trekking gros capital

Six milliards d’humains sur la terre

On parle encore de l’effet d’serre

REFRAIN

Est-il au balcon aux tisons

Ce monde qui s’éteint pour de bon

Comme un vieux dicton paysan

Qu’en rest’ra-t-il dans cinquante ans

Ce matin je n’ai pas sommeil

Et c’est sur vous deux que je veille

Mais tout est calme je peux aller

Acheter des fleurs au marché

Je reviendrai c’est merveilleux

Pour vous réveiller tous les deux

Avec des roses rouges et blanches

Vers les neuf heures en ce dimanche

REFRAIN

Une mélodie toute nue

Un soleil d’avril dans les rues

Il se faufile dans notre lit

Et ton enfant qui me sourit